La naissance de Léon, le neveu de Dino, a constitué un excellent prétexte pour réaliser un projet que j'avais depuis longtemps : passer une semaine à Rome en mai-juin, avant les grosses chaleurs et les foules touristiques, pour profiter de la ville éternelle alors que les journées sont longues et la lumière transparente...
Cette année, nous avons enfin pu visiter le forum et les marchés de Trajan, en travaux lors de nos précédents passages dans la capitale italienne.
Le Forum de Trajan est le mieux conservé de tous les forum impériaux, et permet de se faire une bonne idée de ce que pouvaient être leur aspect, même si les parements extérieurs et la majeure partie des colonnes ont disparu.
Comme toujours, la taille des bâtiments impressionne, comme les techniques de construction, qui apparaissent comme très modernes.
Le grand hémicycle, rassemblait différentes activités commerciales, judiciaires et administratives. D'autres boutiques sont également visibles dans la via Biberiana.
Derrière le Forum, la Tour des Milices, du XIIIème siècle, ne dépare pas l'ensemble avec ses briques rouges... même si son architecture est beaucoup plus fruste. Aujourd'hui, elle est entourée d'un petit jardin tranquille où poussent des néfliers.
De l'autre côté, des immeubles plus contemporains jouissent d'une vue imprenable sur l'architecture antique, et du calme que l'on retrouve dans toutes les rues de Rome sans trafic automobile.
En savoir plus :
dimanche 1 juin 2008
samedi 31 mai 2008
Rome - Santa Maria Maggiore
Cette année, les souvenirs de voyage seront agrémentés de photos prises par Dino, qui avait emporté avec lui son super Pentax K10D et sa collection d'objectifs. Un sac à dos complet pour l'appareil photo ! Conclusion : à moi les bouteilles d'eau, les emplettes du jour, la presse ou les bouquins pour meubler les trajets en métro ou en bus... bref, je compte bien profiter aussi des photos, et d'ailleurs certains jours, j'ai délesté mon sac de mon propre appareil :-)
Santa Maria Maggiore s'est longtemps appelée "Sainte Marie des Neiges" : la légende veut en effet que la Vierge ait fait tomber la neige sur cette petite colline de Rome en plein mois d'août pour signifier son désir qu'on lui élève une église en cet emplacement.
Voir aussi :
[Billet à publier sur visite du 27 août 2005]
Santa Maria Maggiore s'est longtemps appelée "Sainte Marie des Neiges" : la légende veut en effet que la Vierge ait fait tomber la neige sur cette petite colline de Rome en plein mois d'août pour signifier son désir qu'on lui élève une église en cet emplacement.
Voir aussi :
[Billet à publier sur visite du 27 août 2005]
dimanche 26 août 2007
Balade à Rome
Les anniversaires de Dino et Maria furent l'occasion d'une visite à Rome, qui nous a permis de les fêter en famille.
L'occasion aussi de retourner flâner dans la capitale italienne, la plus délicieusement "provinciale" des capitales européennes que je connaisse.
Piazza Navona
Saint Pierre de Rome
Castel St Angelo
L'occasion aussi de retourner flâner dans la capitale italienne, la plus délicieusement "provinciale" des capitales européennes que je connaisse.
Piazza Navona
Saint Pierre de Rome
Castel St Angelo
mercredi 22 août 2007
Ibiscus dans le jardin de Maria
jeudi 1 septembre 2005
Rome - Villa Borghese, Santa Maria del Popolo, Fontaines
La Galerie Borghese se visite exclusivement sur rendez-vous, et en temps limité. Contraignant, mais en contrepartie, il n'y a pas trop de monde en même temps que vous dans ce musée exceptionnel... surtout si on suit les conseils du Guide du Routard, qui préconise de faire la visite à l'envers : on peut ainsi admirer tranquillement peintures et sculptures, l'une des plus belles collections de Rome, qui en compte pourtant beaucoup de consistantes.
J'ai été particulièrement sensible aux magnifiques sculptures du Bernin, découvert à Rome et qui fait désormais partie de mes sculpteurs de prédilection. Il donne littéralement vie au marbre, avec un souci du détail époustouflant, et un sens du mouvement qui ne l'est pas moins.
Et j'ai adoré aussi le Lucas Cranach, dont aucune photo ne rend la finesse, la transparence du voile qui souligne la nudité de sa belle Vénus...
Toute photo est interdite : cela permet de se consacrer pleinement à la contemplation des oeuvres. Mais le site web de la Galerie Borghese permet de saliver avant la visite, ou de se remémorer ses émotions après coup. Un lieu où revenir assurément.
Nous sommes redescendus par le parc Villa Borghese, agréable et tranquille lieu de promenade avec comme il se doit, des fontaines et un lac.
On arrive ainsi au Pincio, vaste terrasse d'où l'on domine Rome, et la Piazza del Popolo.
Littéralement incrustée dans la muraille qui ferme la place, l'église Santa Maria Del Popolo n'attire pas l'oeil, mais vaut la visite : deux tableaux du Caravage, et deux sculptures du Bernin, entre autres...
Santa Maria del Popolo - Le Caravage - Crucifixion de St Pierre
Santa Maria del Popolo - Le Bernin
Piazza del Popolo - Les églises jumelles qui encadrent la via del Corso
Via del Corso
Via Della Vite
Nous avons terminé la journée par deux des fontaines les plus célèbres de Rome.
Place d'Espagne, la foule est toujours compacte, agglutinée sur la fontaine et sur les escaliers qui mènent à l'église Trinita dei Monti...
Piazza di Spagna
... mais la Fontaine de Trevi ne le lui cède en rien...
En savoir plus :
J'ai été particulièrement sensible aux magnifiques sculptures du Bernin, découvert à Rome et qui fait désormais partie de mes sculpteurs de prédilection. Il donne littéralement vie au marbre, avec un souci du détail époustouflant, et un sens du mouvement qui ne l'est pas moins.
Et j'ai adoré aussi le Lucas Cranach, dont aucune photo ne rend la finesse, la transparence du voile qui souligne la nudité de sa belle Vénus...
Toute photo est interdite : cela permet de se consacrer pleinement à la contemplation des oeuvres. Mais le site web de la Galerie Borghese permet de saliver avant la visite, ou de se remémorer ses émotions après coup. Un lieu où revenir assurément.
Nous sommes redescendus par le parc Villa Borghese, agréable et tranquille lieu de promenade avec comme il se doit, des fontaines et un lac.
On arrive ainsi au Pincio, vaste terrasse d'où l'on domine Rome, et la Piazza del Popolo.
Littéralement incrustée dans la muraille qui ferme la place, l'église Santa Maria Del Popolo n'attire pas l'oeil, mais vaut la visite : deux tableaux du Caravage, et deux sculptures du Bernin, entre autres...
Santa Maria del Popolo - Le Caravage - Crucifixion de St Pierre
Santa Maria del Popolo - Le Bernin
Piazza del Popolo - Les églises jumelles qui encadrent la via del Corso
Via del Corso
Via Della Vite
Nous avons terminé la journée par deux des fontaines les plus célèbres de Rome.
Place d'Espagne, la foule est toujours compacte, agglutinée sur la fontaine et sur les escaliers qui mènent à l'église Trinita dei Monti...
Piazza di Spagna
... mais la Fontaine de Trevi ne le lui cède en rien...
En savoir plus :
- Galerie Borghese sur Wikipedia
- Santa Maria del Popolo sur Wikipedia, et le Wiki Church of Rome
lundi 22 août 2005
Gastronomie, mode d'emploi
Al dente : la cuisson idéale des pâtes ne se mesure pas au chronomètre en fonction du temps mentionné sur le paquet, qui n'est qu'indicatif. Le vrai contrôle se fait visuellement, après avoir croqué dans une pâte. Pour qu'elle soit cuite à point, la petite couronne blanche qui se dessine en coupe au coeur de la pâte doit avoir disparu. Sur la photo ci-dessus, la cuisson n'est pas encore achevée, il faut encore environ une minute pour que les pâtes soient cuites à point.
Mozzarella : la vraie mozzarella italienne est fabriquée au lait de buflonne, et sa région de production est la Campania. Elle est proposée en deux formats : la mozzarella classique est une boule de 250g environ, tandis que les bocconcini font environ 100g, et sont un peu moins parfumés. Elle se conserve dans son eau (elle est vendue dans des sachets hermétiquement fermés), et se consomme très fraîche, idéalement le jour de sa fabrication, et au plus tard dans les trois jours, après quoi elle perd de sa fermeté et a tendance à devenir poreuse. La "mozzarella" que l'on trouve en France est la plupart du temps fabriquée au lait de vache. On en trouve aussi en Italie, mais elle est alors appelée "Fleur de lait". Il faut savoir que la mozzarella est chère même dans la région de production (près de 20 euros le kilo). Ne pas se laisser abuser donc sur la qualité des produits de moindre prix qu'on peut trouver en France.
Pizza : la vraie pizza est napolitaine... tous les napolitains vous le diront ! Au delà du chauvinisme, il faut bien reconnaître que les restaurants de Naples m'ont proposé les meilleures pizzas que j'aie mangées, la plupart du temps pour pas très cher : entre 3 et 5 euros la grande pizza, qui vous cale même un solide appétit. La garniture de la pizza "napolitaine" classique est une sauce tomate, ail, origan, cuite dans l'huile d'olive. La plus populaire est la "margherita" : sauce tomate, mozarella, basilic frais. Ma préférée : "al filetto", qui est une margherita réalisée avec de la tomate fraîche. La plus jolie qu'on m'ait servie, dans une pizzeria napolitaine à proximité du musée archéologique, présentait les mozzarellas entières (des petits bocconcini, six si mes souvenirs sont bon), et les tomates (des mini romaines coupées en deux) groupées en petits bouquets, artistement jetés sur la pâte rapidement badigeonnée de sauce tomate. La plus originale (et délicieuse), je l'ai dégustée à Eboli : brocoli, saucisse. Mais je ne suis pas capable de restituer la manière de la préparer.
La pizza se déguste très chaude, car sa pâte durcit très rapidement en refroidissant, et en principe avec les doigts : couper la pizza en six ou en huit, et replier chaque part en deux au niveau du bord extérieur avant de mordre, en prenant garde à l'huile, qui a une fâcheuse tendance à couler.
jeudi 18 août 2005
Herculanum (Ercolano)
Herculanum est plus petite que Pompéi, mais pas moins émouvante, je dirais presque : au contraire. Et sa visite est aussi incontournable. Découverte et fouillée plus tard, enfouie sous les boues volcaniques et non sous les lapili et les cendres, elle est mieux conservée, et permet de se faire une idée plus précise encore de la vie dans les cités antiques d'Italie. En partie enfouie sous la ville moderne, elle ne pourra jamais être fouillée entièrement. Ce mystère peut-être ajoute encore à son charme.
Casa d'Argo
Casa dell'Albergo
Termopolium
Les termes d'Herculanum sont bien conservés, particulièrement ceux des femmes. J'aime les plafonds nervurés des vestiaires, les grandes vasques de marbre des salles chaudes, et les jolis bancs de pierre qui les meublent. Les sols sont pavés de petites mosaïques noires et blanches, représentant Poséidon et des animaux marins, ou des motofs géométriques à l'intérieur desquels se glissent de petits motifs, anodins ou très coquins, notamment dans les termes féminins.
Termes des hommes
Termes des femmes
Sacello degli Augustati
(Sacellum des Prêtes d'Auguste, ou sanctuaire des prêtres du culte impérial)
La maison au salon noir fait partie des plus belles d'Herculanum. Elle appartenait à un esclave affranchi, qui n'avait pas hésité à se retrousser les manches... et sans doute à se boucher le nez, pour bâtir sa fortune sur la vidange des fosses septiques de ses concitoyens. C'est l'inscription du tarif sur l'une des colonnes du péristyle, tout à fait étonnante dans une si élégante demeure, qui nous renseigne.
Casa del Salone Nero
Cardo IV Superiore
Casa del Bel Cortile
La maison de Neptune et d'Amphitrite est de toute beauté, en particulier la décoration du triclinium, dont la mosaïque centrale donne son nom à la maison. Donnant sur la rue, une boutique d'alimentation avec ses amphores et ses étagères.
Casa di Nettuno e Amfitrite
La maison à claie était dédiée à la location d'appartements, pour des familles moins fortunées. La technique de construction est rapide et peu coûteuse à mettre en oeuvre, la maçonnerie riche en chaux étant tenue par un treillage de bois, qui n'est pas sans rappeler les colombages de nos maisons médiévales. Il s'agissait d'une technique expérimentale, qui n'était pas mise en oeuvre à Pompéi, car elle était réputée moins solide que les techniques traditionnelles.
Casa a Graticcio
La maison de l'alcôve est ainsi baptisée car elle conserve les traces des boiseries d'un lit de repos.
Casa dell'Alcova
Casa del Gran Portale
Palestra
Casa dell'atrio Corinzio
Casa con Giardino
Casa del Relievo di Telefo
La maison des cerfs est sans aucun doute ma préférée. Elle est réputée comme l'une des plus belles, et devait être fort agréable à vivre, avec sa terrasse donnant sur la mer et son grand jardin intérieur. Le mobilier extérieur est d'ailleurs particulièrement riche, avec sa table de marbre aux pieds en forme de lions, et ses quatre statues. A coup sûr, c'est là que j'aurais aimé habiter si j'avais vécu à Herculanum.
Casa dei Cervi
A côté de de l'aire sacrée, où l'on trouve les temples aux divinités, et de belles stèles en haut relief dont le style évoque l'art assyrien, les termes suburbains, que nous n'avons pas pu visiter car ils sont actuellement en travaux. En dessous se trouvait le port, avec ses magasins en arcades. C'est là qu'on a retrouvé nombre de squelettes, ce qui laisse à penser que les habitants ont tenté de fuir par la mer, sans y parvenir, du moins pas tous. Cette dernière image, après la beauté du site et la richesse des maisons, serre le coeur...
Aera Sacra
En savoir plus :
Casa d'Argo
Casa dell'Albergo
Termopolium
Les termes d'Herculanum sont bien conservés, particulièrement ceux des femmes. J'aime les plafonds nervurés des vestiaires, les grandes vasques de marbre des salles chaudes, et les jolis bancs de pierre qui les meublent. Les sols sont pavés de petites mosaïques noires et blanches, représentant Poséidon et des animaux marins, ou des motofs géométriques à l'intérieur desquels se glissent de petits motifs, anodins ou très coquins, notamment dans les termes féminins.
Termes des hommes
Termes des femmes
Sacello degli Augustati
(Sacellum des Prêtes d'Auguste, ou sanctuaire des prêtres du culte impérial)
La maison au salon noir fait partie des plus belles d'Herculanum. Elle appartenait à un esclave affranchi, qui n'avait pas hésité à se retrousser les manches... et sans doute à se boucher le nez, pour bâtir sa fortune sur la vidange des fosses septiques de ses concitoyens. C'est l'inscription du tarif sur l'une des colonnes du péristyle, tout à fait étonnante dans une si élégante demeure, qui nous renseigne.
Casa del Salone Nero
Cardo IV Superiore
Casa del Bel Cortile
La maison de Neptune et d'Amphitrite est de toute beauté, en particulier la décoration du triclinium, dont la mosaïque centrale donne son nom à la maison. Donnant sur la rue, une boutique d'alimentation avec ses amphores et ses étagères.
Casa di Nettuno e Amfitrite
La maison à claie était dédiée à la location d'appartements, pour des familles moins fortunées. La technique de construction est rapide et peu coûteuse à mettre en oeuvre, la maçonnerie riche en chaux étant tenue par un treillage de bois, qui n'est pas sans rappeler les colombages de nos maisons médiévales. Il s'agissait d'une technique expérimentale, qui n'était pas mise en oeuvre à Pompéi, car elle était réputée moins solide que les techniques traditionnelles.
Casa a Graticcio
La maison de l'alcôve est ainsi baptisée car elle conserve les traces des boiseries d'un lit de repos.
Casa dell'Alcova
Casa del Gran Portale
Palestra
Casa dell'atrio Corinzio
Casa con Giardino
Casa del Relievo di Telefo
La maison des cerfs est sans aucun doute ma préférée. Elle est réputée comme l'une des plus belles, et devait être fort agréable à vivre, avec sa terrasse donnant sur la mer et son grand jardin intérieur. Le mobilier extérieur est d'ailleurs particulièrement riche, avec sa table de marbre aux pieds en forme de lions, et ses quatre statues. A coup sûr, c'est là que j'aurais aimé habiter si j'avais vécu à Herculanum.
Casa dei Cervi
A côté de de l'aire sacrée, où l'on trouve les temples aux divinités, et de belles stèles en haut relief dont le style évoque l'art assyrien, les termes suburbains, que nous n'avons pas pu visiter car ils sont actuellement en travaux. En dessous se trouvait le port, avec ses magasins en arcades. C'est là qu'on a retrouvé nombre de squelettes, ce qui laisse à penser que les habitants ont tenté de fuir par la mer, sans y parvenir, du moins pas tous. Cette dernière image, après la beauté du site et la richesse des maisons, serre le coeur...
Aera Sacra
En savoir plus :
- Site officiel des fouilles d'Herculanum : présentation historique, itinéraires de visite, galeries photos (version anglaise)
- Herculanum, guide de visite : en français, présentation du site et galerie de photos
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